Bijouterie Horlogerie Desitter

Deux univers : classique en bas, moderne en haut
La rénovation de cette boutique de luxe située dans Le Carré, véritable référence en matière d’horlogerie et de joaillerie, était devenue nécessaire. La façade, l’agencement intérieur et les ambiances n’étaient plus représentatives de la Maison Desitter. Mais la modernisation d’une bijouterie impose des codes et des cahiers de charges très contraignants, notamment pour la sécurité (caméras, porte blindée, vitrages résistants spécifiques, volets en acier, badges pour ouvrir les vitrines).

  • Secteur Tertiaire
  • Type Projet, Rénovation, Tertiaire
  • Localisation Liège
  • Surface construite /m²
  • Année 2016
  • Photographe © CaroLine Dethier

Une devanture avenante
Grâce à une remise en état soigneuse de la façade, les pierres bleues réapparaissent sur leur plus beau jour. Les deux vitrines ont été complètement retravaillées, avec de grandes baies minimalistes et une nouvelle porte d’entrée – blindée. Une feuille dorée est insérée dans le vitrage des vitrines côté intérieur. Un style élégant et sobre qui reflète parfaitement l’image de la bijouterie.

Jouer avec les contraintes
Pour l’horlogerie, qui occupe le rez, les normes à respecter étaient strictes. Les quatre grandes marques présentées devaient chacune avoir leur signature unique. Il a fallu suivre à la lettre le cahier de charges : couleurs, matériaux (cuir, laiton, bois, …), mobilier sur mesure. Le choix de grandes dalles de sol d’un mètre sur trois apporte une touche de modernité et de lumière. Tous les anciens éclairages ont cédé la place à de nouveaux spots encastrés avec des gorges retro éclairées.

L’escalier s’habille de courbes
La cage d’escalier d’origine était étroite et sombre. En l’habillant d’un mur garde-corps blanc tout en arrondis, elle est devenue élément architectural. La suite de baies vitrées sablées et le luminaire composé de spots suspendus à un fil sur différents niveaux ont permis de ramener le plein de lumière.

Un étage inventé
Le projet a permis d’ajouter un nouvel espace à l’étage avec une « carte blanche » pour sa conception. Le parquet chevron en bois, remis en valeur, prend la main et impose un style exclusif. La première vitrine, encadrée de bois, semble flotter dans la pièce toute blanche. En face, la seconde vitrine se fait plus discrète dans la transparence du verre. On retrouve également le même éclairage que bas : spots encastrés et gorges lumineuses. Un projet d’une grande exigence avec un résultat à la hauteur des attentes de la Maison Desitter.